Comment se protéger des maladies hivernales ?
28 septembre 2025
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Grippe
Hiver
Rhume
Chaque année, des millions de personnes sont touchées par la grippe ou encore la gastro-entérite. Pourtant, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le froid qui nous rend directement malades. Décryptage des causes et des moyens de s’en protéger.
Coup de froid ou vrai virus : comment faire la différence ?
L’expression « attraper froid » est bien ancrée dans notre langage. Mais les basses températures ne sont pas directement responsables de nos rhumes et grippes. Les virus et les bactéries sont les premiers coupables.
En clair, le « coup de froid » n’existe pas. Le froid joue plutôt le rôle d’un complice. Lorsque nous respirons de l’air froid, nos muqueuses respiratoires se refroidissent, ce qui perturbe nos défenses naturelles. De plus, le froid provoque un rétrécissement du diamètre des bronches, rendant notre système respiratoire plus vulnérable.
Les principales menaces hivernales ciblent nos voies respiratoires et notre système digestif : grippes saisonnières, rhumes et rhinopharyngites, bronchites, bronchiolites chez les jeunes enfants, et gastro-entérites. Ces infections sont causées par des agents pathogènes spécifiques, pas par la température extérieure.
Que faire en première intention ?
La meilleure défense reste la prévention grâce aux gestes barrières, bien connus depuis la pandémie de Covid-19 :
- Se laver les mains régulièrement reste le plus efficace. 30 secondes à l’eau et au savon après chaque passage aux toilettes, après avoir toussé ou éternué, ou avant de préparer les repas.
- Tousser et éternuer dans son coude évite de projeter des gouttelettes contaminées dans l’air.
- Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter immédiatement dans une poubelle fermée empêche la survie des virus.
- Porter un masque reste judicieux quand on est malade, notamment pour rendre visite à des personnes fragiles.
Quand consulter ?
Malgré toutes ces précautions, il est normal d’être parfois malade en hiver. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé en cas de forte fièvre, si vos symptômes s’aggravent ou s’ils persistent au-delà d’une semaine.
Les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées, et celles souffrant de pathologies chroniques doivent être particulièrement vigilantes et ne pas hésiter à consulter plus rapidement en cas de symptômes.
Quid de l’automédication ?
L’automédication peut être utile pour soulager certains maux… à condition d’être bien informé. Car un médicament, même en vente libre, n’est jamais anodin. Posologie, contre-indications, interactions : votre pharmacien est là pour vous guider dans vos choix, en tenant compte de votre situation, de vos antécédents et de vos traitements en cours. Adopter une automédication responsable, c’est ne pas rester seul face aux rayons, mais demander conseil avant d’agir. Un simple échange peut éviter un mauvais usage.
Source : Santé publique France – Ansm